CHAPITRE 10

Lorsqu'elle se réveilla, elle était assise sur son cheval, mais ses mains étaient ligotées derrière son dos, les reines de son cheval était attaché à sa hanche. Une douleur cuisante lui venait de la tête. Elle regarda autour d'elle et elle remarqua qu'elle ne connaissait pas les lieux, Aragorn et Gimli
chevauchaient le même cheval à sa gauche. Gimli toussota sans pour autant la regard, Aragorn quand à lui ne lui lança pas un regard. A sa droite, elle vit Merry et Pippin, ils la regardaient, mais lorsqu'elle croisa son regard ils tournèrent la tête.
Pourquoi Aragorn l'avait-il assommée ? Où était-on ? Qu'allaient-ils faire de moi ? Ses questions ne restèrent pas longtemps sans réponse lorsque Aragorn s'adressa à elle d'un ton neutre.
- Nous allons te conduire dans un lieu que ni toi ni Legolas ne connais d'après moi. Lorsqu'il reviendra nous lui diront que tu es morte et il repartira vers la mer, ne provoquant ainsi aucun courroux de son père. Il faut que tu comprennes Aïshala, que votre amour peut tuer beaucoup trop de personnes pour que ça en vaille la peine. Lorsqu'il sera partit de la Terre du Milieu nous viendront te libéré de tes liens. Tu seras simplement attaché à un tronc, main libre pour que tu puisses manger. Tu seras sous la garde d'un arbre Ent qui nous à autrefois porter secoure. Nous arrivons, dit-il s'arrêtant à la lisière d'une forêt. Ils y pénétrèrent au petit trop, s'arrêtant quelques minutes plus tard devant un vieux chêne. A leur approche, ce dernier ouvrit les yeux et murmura d'une voix caverneuse et très lente.
- Bonjour mes amis, que me vos votre visite ?
- Salutations grand maitre de cette forêt. Nous avons ici une elfe que nous devons tenir à l'écart d'un autre. Elle sera attaché à un tronc mais ces mains seront déliées pour qu'elle puisse se nourrir et s'abreuver. J'aimerais que tu la surveilles, qu'elle ne s'enfuit pas. Ce sera simplement quelques jours nous reviendront la chercher lorsque le danger sera partit.
- Mhm, bien sur mes amis, répondit l'Ent en s'approchant d'Aïshala. Je suis sur que nous allons bien nous entendre, j'aime beaucoup les elfes, ils aiment la nature. Aragorn fit descendre Aïshala et l'attacha à un arbre. Elle essaya de se dégager mais Aragorn était bien plus puissant et il réussit à la maintenir jusqu'à ce que le Gimli l'ai fermement attaché. L'arbre auquel elle était attaché était gelée, froid, vide. L'odeur de cette forêt était neutre, les arbres étaient presque tous mort. Il n'y avait pas le doux bruit des oiseaux, le frémissement des feuilles, le craquement des brindilles sous les pas des cerfs. Aragorn s'accroupit prêt d'elle et posa sa main sur son épaule. Ce compta rappela à l'elfe la main de Legolas, ce souvenir qui lui était aussi douloureux à ce moment là qu'une lame que l'on enfonçait avec désir dans sa chair pour l'entendre gémir.
- Nous serons bientôt de retour. Nous faisons ça pour ton pays et pour toute les personnes que le Roi Thranduil tuerais sous la colère, l'Ent s'occupera bien de toi.
Aïshala recula son épaule malgré le tronc tout en toisant le roi, elle n'avait rien à faire de ces douces paroles, elle avait promis à Legolas qu'elle serait là quand il reviendrait, il allait s'inquièter pour elle et même pensée qu'elle avait périt. Les hobbits la saluèrent tristement d'un signe de tête, Gimli murmura un au revoir et ils retournèrent sur leur pas, laissant derrière eux l'elfe qui se débattait attaché à son tronc.
- Les Ents ne dorment jamais ? Grogna t-elle en directions de l'arbre qui la regardait de haut, n'essayant même pas de cacher son jeu. C'était très insultant pour une elfe qui faisait partit des plus grands être vivants de la Terre du Milieu.
- Si. Les Ents dorment quand ils le veulent et restent éveillés tant qu'ils le veulent.
- Tu as dit que tu aimais bien les elfes non ?
- Oui, les elfes se préoccupent des forêts, ils aiment les animaux et les arbres. Ils soignent et protègent les arbres qui leur donnent en retour de la magie qu'ils peuvent exploiter comme bon le sentent.
- Je suis né dans un château où j'en était la princesse mais j'ai était banni de mon Royaume. J'ai alors vécu presque toute ma vie dans une forêt que j'ai soignée, protégée, nourrit et écoutée. Je suis une elfe qui aime la forêt et la protège.
- Vraiment ? Alors tu es une gentille elfe, je sent que nous allons bien nous aimer tout les deux.
- Justement si tu m'aimes bien, tu ne voudrais pas me faire une fleur et me détacher pour que je retrouve mon ami elfe ? Il vas s’inquiéter de me voir absente, son malheur sera le mien et j'en souffrirai tellement que ma passion ne sera plus tourner vers la forêt que j'aime temps mais vers la douleur de l'avoir perdu. Libère moi de ce tronc et de cette future douleur pour que je puisse continuer à vivre et servir les arbres, les animaux et le forêts.
- Je regrette mon amie, tes belles paroles et tes arguments pourtant si logiques et touchants ne te délivreront pas de la promesse que j'ai fais à mon ami.
Aïshala pesta un juron en elfique, se fichant éperdument de ce que l'ent penserai de son acte. Elle posa son regard sur la forêt morte en soupirant, elle saisit la dague que Legolas lui avait donné et la retourna dans tout les sens pour découvrir tout ce qu'elle pouvais. Elle ferma les yeux, la serrant fort entre ses doigts et puis un sommeil léger la tira d'un coup dans le paradis des rêves.

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